Long Is The Way

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Malaisie Borneo-Indonésie-Malaisie péninsulaire, jeudi 7 août 2008

Malaisie-Indonésie ? Manésie-Indolaisie ?

Après un court séjour en Malaisie, nous partons vers l’Indonésie… La chance y est pour beaucoup là dedans ! On a trouvé un avion direct entre Kuching et Bali ! On reviendra en Malaisie, c’est sûr, il y a encore tellement d’endroits à découvrir ! Mais, on fera un petit détour par Bali et Lombok…
Il y a très longtemps, je me souviens y être allée avec ma famille et on garde en tête des images féériques de Bali. On croise les doigts…

L’Indonésie et la Malaisie sont liées.
De part leurs origines ethniques : Malais.
De part leurs influences religieuses : Islam, Inde du Sud, Hindouisme, chirstianisme…
De part leur compétition pour être LE port commercial entre l’Inde et la Chine (au 15ème siècle).
De part leur passé colonial : portuguais, hollandais et anglais ont passé plus de 3 siècles dans ces 2 pays.

L’Indonésie semble presque infinie… 245 millions d’habitants, 17 500 îles sur 5000 km de long…
La Malaisie n’est pas si grande, mais est plus développée, plus riche économiquement (10 500 $ de PIB par habitant contre 3 600 ; inflation de 3% contre 10% et chomâge de 3,5% contre 10%…), plus stable politiquement… Et pourtant, qu’est ce qu’il est attachant ce pays ! Gros coup de coeur pour l’Indonésie…

posted by vero at 10:05  

Indonésie, vendredi 8 août 2008

Ubud, coup de peinture au coeur

Lovée au coeur de l’île et des rizières, Ubud est la capitale artisique de Bali. Danses traditionnelles balinaises, artistes, peintres, sculpteurs, artisants… Cette ville est absoluement adorable. Les gens sont souriants et accueillants. Les offrandes embaument la ville dès le lever de soleil. Du temple, aux rues, aux marchés, aux chambres d’hotels, les offrandes pour la chance, les esprits bienveillants, les offrandes du matin, les offrandes du soir, les offrandes pour éloigner les mauvais esprits… les offrandes sont partout !
Et c’est dans cette atmosphère de sérénité qu’on a eu notre « premier coup de peinture au coeur » (On est en train de lire un livre de Boris Vian… qui a toujours ce genre de fantaises lyriques dans ses textes, alors, nous aussi, on se lache !).
Explications :
On a rencontré un artiste-peintre, il nous a présenté son travail, il nous a expliqué ce qu’il aimait dans la peinture, ce qu’il aimait mettre en mouvement dans ses peintures, Bali, la nature, l’abstrait… Comme on s’entendait plutôt bien, on a accepté son invitation. On est parti avec lui visiter son atelier, à 20 min en voiture de Ubud.

Sauf que sa voiture n’est pas tout a fait une voiture ! Mais un pick up ! Du coup, Lou s’est retrouvé à l’arrière, dans le coffre, les cheveux aux vent, avec des cadres en bois… pendant que je discutais tranquillement de la vie d’artiste avec l’artiste, à l’avant du pick up !

Selon notre ami-artiste, la vie est question d’harmonie. Sa femme et lui ont le même âge, c’est harmonieux. Ils sont heureux ensemble, c’est harmonieux. Ils aiment tous les deux la peinture, c’est harmonieux ! Tout est simple… Ils  étaient convaincus aussi, qu’on était l’harmonie : on voyage ensemble, on aime la peinture… C’est bizarre à entendre de la part d’un étranger, et en même temps c’est touchant. Tout était touchant chez eux, surtout leur peinture !

On repartira avec deux magnifiques toiles (qui sont déjà sur le chemin de la France !) et une rencontre pétillante en tête.

posted by vero at 8:57  

Indonésie, vendredi 15 août 2008

Gili Air, notre petit coin de paradis

500 mètres de large sur 500 mètres de long… Gili Air porte bien son nom : ici, on respire la douceur d’une île paradisiaque !

Plage de sable blanc, eau absoluement transparente, fruits et poissons exotiques de toutes les couleurs et beaucoup de sourires, de bonne humeur font de cette île, un cocktail savoureux.

Après 3 mois et demi de voyage, on a d’un coup, ralenti notre rythme de vie pour suivre le rythme local. Et quel rythme ! Gili Air, à quelques kilomètres de l’île de Lombok sera notre île de « vacances ». Pas besoin de décider ce qu’on va faire après. Pas besoin de courir pour trouver un bus, un train, une info. Pas besoin de chercher un point de chute… Just relax !

Ici, on profite du temps qui passe…

On profite du soleil… Le bronzage « voyageur » (= bras et visage hyper bronzés alors que le ventre et les jambes réfléchissent la lumière comme un mirroir), c’est pas terrible sur la plage !
On profite des quelques livres en français ou en anglais qu’on trouve au petit magasin. Des livres d’occasion qui ont déjà plusieurs vies derrière eux… D’ailleurs, on a dévoré nos premiers bouquins en anglais ici !

On profite de la mer… On découvre les poissons multicolores, les coraux roses, oranges, les étoiles de mer (Patrick ?) jaunes, bleues… Parfois, un banc de poissons t’entoure et ondule, danse. Tous vers la droite, vers la surface, vers les profondeurs, vers la gauche. Une chorégraphie parfaite. Une coordination impeccable. Ils dansent la lambada, juste pour toi, au rythme des courants !

On profite de la Guitarlélé…

On profite des sourires des enfants pour s’exercer à la photo. Ici, ils adorent qu’on les prenne en photo et qu’on leur montre juste après leur visage. C’est comme un jeu ! Ils font des grimaces, des sourires, des clins d’oeil… Et en voyant la photo ils rigolent de tout leur petit coeur !

On profite des gens, des locaux, des voyageurs… On fait toujours de très bonnes rencontres.

Enfin, pour rassurer nos mamans… On profite du grand large pour manger du poisson fraichement péché avec un petit nasi goreng et une Bintang bien sûr !

Un vrai petit bout de paradis…

posted by vero at 9:09  

Indonésie, jeudi 28 août 2008

Ubud, le retour tout en danse !

« Danse » et « theatre » sont synonymes en indonésien. Du coup, lors d’un spectacle,le deux se mélangent. C’est plein de couleurs, de paillettes, de masques, de percussions, de symboles…
Les musiciens introduisent le spectacle. Les percussions prennent vie, se superposent, les rythmes varient en accompagnant les danseurs.
La danse Barong, représente la lutte du bien contre le mal. Le Barong est un être mi-chien, mi-lion. Il protège le village des mauvais esprits. C’est donc lui qui apparait en premier sur scène. Les danseuses aux gestes précis, du bout des doigts à l’expression du visage et des yeux, enchainent. Dans leur danse rien n’est laissé au hasard. C’est magnifique. On est emerveillé. Les danseurs s’animent, puis ils parlent, puis d’autres comediens interviennent. Même sans parler indonésien, on comprend le sens, on comprend que ce spectacle traduit les croyances hindouistes-balinaises.

Désolée, je suis en panne d’inspiration pour expliquer tout ça… alors regardez les photos !

posted by vero at 10:09  

Indonésie, samedi 30 août 2008

L’Hindouisme balinais

La vie religieuse est absolument liée à la vie quotidienne, à Bali. Du matin au soir, l’encens brule, les coupelles de bananiers sont posées devant les maisons, les offrandes de riz, de bananes, de fleurs donnent des couleurs aux rues, aux maisons, aux temples.

L’hindouisme balinais (très différent de l’Hindouisme d’Inde) et l’animisme se metissent. Les esprtis sont partout, c’est pourquoi on voit également de petits autels dans les champs, le long des routes, en haut des montagnes, face à un lac ou une rivière… Ces offrandes sont installées dès le matin pour rendre hommage aux bons esprits, pour amener prospérité et chance; mais elles servent également à effrayer les mauvais esprits.

Généralement, ce sont les femmes qui préparent et installent les offrandes.

Fin août, on a vécu un grand moment de vie religieuse balinaise… Pour la célébration du Kuningan (journée de prière et de cérémonie) toute l’île est en effervescence. Deux jours avant le jour de la cérémonie, les femmes préparent les cadeaux, les offrandes, les fleurs, la nourriture. Les hommes vont de maisons en maisons pour chercher des donations pour les temples : ils chantent, ils dansent, ils jouent de la musique. La vie est… « vivante », animée, colorée !

Le jour tant attendu arrive… Les familles se rendent ensemble aux temples, ils prient, ils déposent leurs offrandes, ils offrent des fleurs, ils reçoivent de l’eau sur le front pour les purifier, ils boivent l’eau pour leur porter chance et prospérité…
On n’est pas hindous et pourtant on est « rentré » dans cette cérémonie. Le temps s’arrête, comme suspendu. Les gens sont beaux. On voudrait que rien ne change. On voudrait que tout soit comme ça : paisible, coloré, confiant…

posted by vero at 11:17  

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