Long Is The Way

Traveling Europe, Russia and Asia

Chine du Sud, mercredi 26 novembre 2008

Kunming, ville de l’éternel printemps

A 1890 m d’altitude, Kunming est surnommée la ville de l’éternel printemps pour ses étés frais et ses doux hivers… effectivement, il ne fait pas trop froid : les températures ne descendent pas au dessous de 0° (contrairement au reste de la Chine !) et le ciel est intensément bleu.

On se promène au parc, dans le quartier étudiant (petit clin d’oeil au couple français à vélo). On s’essaie au tai chi avec les ptits vieux et on s’amuse de leurs jeux artistico-sportifs ! Regardez la video, ça vaut le détour !
Une ville où le stress semble absent.

Un atterrissage tranquille en Chine du sud… surtout qu’à côté de notre superbe hotel, on a trouvé un… Carrefour ! Bon, ça n’a rien d’excitant en soi d’aller faire des courses dans un supermarché, mais quand on l’a pas fait depuis longtemps, on prend un certain plaisir à fouiner dans les étalages ! Arriva ce qui devait arriver… On est tombé nez à nez avec un camembert ! Lou, la larme à l’oeil : « ca te dit une soirée fromage ??? ».
On est donc rentré chez nous, un camembert sous le bras et on l’a dégusté dans notre petit cocon !

posted by vero at 15:02  

Vietnam-Chine du Sud, mardi 25 novembre 2008

Hanoi-Kunming, par train direct ?

Bien sur que non !!!
Même si cette liaison a existé pendant plus d’un siècle… aujourd’hui, c’est autrement plus compliqué !

22h40, en gare d’Hanoi
Direction Lao Cai, la frontière vietnamienne. 150-200 km en 10h de train, normal ! On a décidé de prendre le train le moins cher… et on ne l’a pas regretté !
On a dormi avec les locaux, leur bagages et… les cris des poules au lever du jour ! Le tout sur une petite planche en bois en guise de lit… histoire d’achever nos cervicales ! Pas très confortable comme nuit ! C’est même le train le plus pourri qu’on ait pris ! Mais pour 5 €, on va pas chipotter.

8h30, en gare de Lao Cai
On saute sur le premier taxi-moto, avec nos gros sacs. Direction le poste frontière avec la Chine.

9h00, poste frontière vietnamien
On est les seuls touristes dans le coin. A voir la tête des douaniers et le temps qu’ils passent à vérifier nos passeports, on comprend vite que peu de touristes empruntent cette route ! Ils s’amusent de nos multiples prénoms et de tous nos visas !

9h20, poste frontière chinois
Rebelotte ! Nos passeports sont minutieusement décortiqués. Nos baggages aussi.
En scannant nos sacs, ils remarquent qu’on transporte des livres (ce qui n’a rien d’illégal en soi, mais avec la Chine, on ne sait jamais !). Ils nous demandent donc de les sortir… Oups, ça sent le roussi : ils cherchent un guide touristique de la Chine. On a entendu dire qu’ils confisquaient les guides qui faisaient apparaître Taiwan comme « indépendant » de la Chine. Le notre est effectivement « subversif » !
On sort nos livre un par un… un roman, un deuxième, un troisième… A la question « avez-vous d’autres livres dans votre sac ? », on répond « non »… évidemment ! On avait bien planqué notre guide au milieu des fringues. Ils n’y voient que du feu et nous laissent entrer en Chine, avec notre livre !
2h plus tard, on rencontre un voyageur allemand. Il vient de se faire confisquer son guide… Ouf, on l’a echappé belle !

10h-18h, ville frontière chinoise de Hekou
On découvre, avec notre nouveau compagnon allemand-neo-zélandais la petite ville frontière. Quel contraste avec le Vietnam ! Quel contraste avec l’Asie du Sud-Est ! Tout est propre, tout est « développé », les routes, les trottoirs, les infrastructures. Les supermarchés, les commerces et les restos pulullent !
C’est hyper reposant d’arriver en Chine ! On ne se fait plus harceler/agresser avec les « moto, tuk-tuk, bananas, cheap price for you »…
On profite des derniers rayons du soleil avant de sauter dans le bus pour Kunming !

18h00, gare de bus de Hekou
On ne le sait pas encore mais on vient de monter dans le bus de l’enfer ! Les 12h prévues pour rejoindre Kunming se transforment en 18h de bosses, de klaxons, de fumée de cigarettes, de crachats et raclement de gorge, de vomissement, de secousses et… de demi-tour !
Depuis notre chemin de terre, on aperçoit, au dessus de nos têtes, une superbe autoroute en construction. Elle est presque finie, mais pour le moment on slalome entre les pilliers soutenant l’autoroute, dans la boue et la poussière, dans les bosses et les creux.
Un trajet « inoubliable » !

12h00, gare de bus de Kunming
On arrive dans les embouteillages de Kunming, chef-lieu du Yunnan. On enchaine avec un taxi et on s’installe dans le magnifique hôtel que nous offre Xiao-Dong, un ami du père de Louis. On se sent un peu pouilleux d’arriver dans un si bel endroit après 2 nuits courtes en sommeil et longues en inconfort !
En fait, en plus de se sentir pouilleux, on doit avoir l’air pouilleux : l’hotel a un peu de mal à croire que cette chambre nous soit réservée ! Mais ne vous inquiétez pas, les choses s’arrangent toujours pour nous !

18h00, diner-spectacle avec Xiao-Dong et Yan-Mei
Après un repos bien mérité, au chaud, dans notre confortable cocon, on retrouve Xiao-Dong et Yang-Mei pour un délicieux dîner-spectacle. C’est grandiose : une centaine de danseurs tous dans des costumes hauts en formes et en couleurs. Le repas est digne d’un dîner impérial, avec pas moins de 6 plats différents par personne !
Pour la petite histoire, il parait que Jacques Chirac est venu en personne il y a quelques années apprécier ce même spectacle ! On est vraiment chanceux ! On savoure chaque instant de cette douceur de vivre !

posted by vero at 14:32  

Laos-Cambodge-Vietnam, dimanche 23 novembre 2008

Laos-Cambodge-Vietnam, tous pareils ?

Ces 3 pays ont une histoire commune, une culture métissée les uns aux autres, et pourtant, ce sont 3 pays très différents.

Le Laos, LE pays du Mekong. Toute la vie est construite autour du fleuve. 80% de la population vivent en zone rurale, le long du Mekong. Ce pays, sans accès direct a la mer, est entièrement dédié au Mekong. On se nourrit du Mekong, on cultive grâce au Mekong, on se déplace grâce au Mekong, on commerce grâce au Mekong. Le Mekong est sans doute la principale source de vie du pays.
Le Laos, LE pays de la nature encore vierge. Ce vert-croquant n’existe nul part ailleurs. C’est inoubliable.
Le Laos, LE pays de la douceur de vivre. On prend son temps, on sourit, on discute tres simplement avec les laos.
Le Laos, LE pays auquel on s’attache. On ne veut plus partir ou on se promet de revenir…

Le Cambodge, LE pays qui porte encore les blessures de l’Histoire.
Le Cambodge, LE pays du « maintenant ». On blague et on rigole pour tout, c’est le plus important ici : on ne sait pas de quoi sera fait demain, il faut donc prendre tout ce qu’il y a à prendre du présent. Le futur est trop incertain. Du coup, il faut s’armer de sens de l’humour pour vivre !
Le Cambodge, LE pays des plaines à perte de vue. Certains endroits sont si plats, si immenses… nos yeux s’y perdent !

Le Vietnam, LE pays le plus developpé. Infrastructures, industries, tourisme… Tout est présent. Les vietnamiens sont définitivement tournés vers le business.
Le Vietnam, LE pays influencé par la Chine. 1000 ans de présence chinoise, ça laisse des marques ! Architecture et temples, sens du commerce infusé dans le sang… On s’y croirait !
Le Vietnam, LE pays des paysages surnaturels. Sa baie d’Halong et ses montagnes sont tout simplement magiques.

Vous l’aurez compris, le Laos nous va droit au coeur. Pour la gentillesse et l’accueil des gens et aussi pour sa nature vierge…

posted by vero at 12:39  

Vietnam, samedi 22 novembre 2008

Hanoi, un peu de douceur dans ce monde de brutes ?

Les vieilles pierres, les maisons traditionnelles, coloniales, modernes, le lac… Tout est célèbre à Hanoi. Cet héritage est doux pour les yeux.

Mais le reste de la réalité d’Hanoi est plus dure. Les milliers de motos, de coups de klaxon, la pollution, le bruit, les cris des motos-taxis, l’entêtement des vendeurs des rues transforment une simple ballade en un monde de brutes ! Tout le charme d’une ville active asiatique en pleine expansion…

Heureusement, pour supporter tout ça, on a trouvé un délicieux resto !

posted by vero at 12:38  

Vietnam, jeudi 20 novembre 2008

La Baie d’Halong, l’Oeuvre du Dragon

J’ai mis 10 bonnes minutes à me décider sur le titre de cet article… La baie d’Halong inspire, fait rêver, nous replonge dans nos contes de fées enfantins. Le paysage est juste sublime.
Rochers flottants sur de l’eau émeraude tels une rivière de pierres précieuses. Nature puissante, fascinante. Magie des couleurs.

Ca devient difficile de trouver les mots dans ces conditions !

Dans la brume matinale, sur un petit bateau de pêche, au départ de Cat Ba (la plus grosse île de la baie), nous partons pour une journée au milieu des rêves.

On a admiré les rochers, on a plongé dans l’eau émeraude, on a fait du kayak dans les caves creusées par la mer, on a degusté l’un des meilleurs repas du voyage, on a savouré le soleil, le vent… Et bien sûr, on a partagé nos voyages avec nos amis Didier et François (père et fils !) sur le bateau.

Majestueuse et mystique, la baie d’Halong mérite sa renommée et ses légendes associées !

« Ha Long » veut dire « quand le dragon descend vers la mer ». La légende dit que la baie d’Halong s’est formée par le passage d’un grand dragon decendu des montagnes vers la mer. Les mouvements de sa queue ont dessiné ces crevasses, ces montagnes le long de la côte.

Magnifique journée.
On a esquivé la foule, le tourisme de masse organisé, on a évité les arnaques qui vont avec… Du coup, on a pu profité, on a pu se déconnecter de la réalité et plonger au coeur d’un monde de rêves.

posted by vero at 12:37  

Vietnam, dimanche 16 novembre 2008

Hué, coeur culturel du Vietnam

Capitale du Vietnam entre 1802 (après le millénaire de domination chinoise) et 1945 (fin de la Seconde Guerre Mondiale), Hué est le coeur culturel et intellectuel du pays.

La cité interdite est immense, à l’image de la mégalomanie de certains empereurs. L’empereur Tu Duc (1848-1883) avait des habitudes quelque peu… « extravagantes » ! Il voulait, pour chaque repas, 50 plats différents, servis par 50 personnes différentes, preparés par 50 cuisiniers différents… si ça c’est pas de la folie culinaire !

A peine fini de dîner, nous aussi, on part vers une autre petite ville… Ninh Binh, connue pour être la « Baie d’Halong sur les champs de riz ».
Des rochers qui sortent de terre, des champs de petites montagnes…
Voila un paysage tout droit sorti de l’imaginaire des romanciers les plus farfelus ! Tout droit sorti des plus beaux contes fantastiques asiatiques ! Petite ballade en bateau sur les rivières pour découvrir cet heritage naturel encore peu touristique, encore calme, serein et paisible.

posted by vero at 12:36  

Vietnam, jeudi 13 novembre 2008

Hoian, ville sur-mesure

A mi-chemin entre Saigon et Hanoi se trouve Hoian. Au delà des charmes incontestables de cette petite ville, au delà de sa position d’ancien port commercial avec la Chine, la ville est aujourd’hui réputée pour une chose : la couture sur-mesure !

Costumes, chemises, robes, vestes à la francaise, à l’italienne, à la chinoise, à la vietnamienne… Tout est possible ! La seule limite ? L’imagination ! Du coup, avec tous les mariages qui nous attendent en 2009, on s’est un peu laché… un colis de 6kg est en route vers la France !

Pour ne pas nous déplaire, la cuisine est délicieuse dans cette region ! Nems, soupe tomate-crevette, raviolis… Miam, on est salive encore !

posted by vero at 12:35  

Vietnam, mardi 11 novembre 2008

24h à Saigon

24 mots pour Saigon : soupe pho, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto, moto !
Voila une belle intro pour le Vietnam, non ?

posted by vero at 12:33  

Cambodge, jeudi 6 novembre 2008

Les enfants des rues, Phnom Penh

La moyenne nationale d’abandon est de l’ordre de 16% (source: ONG locale)… Vous imaginez le nombre d’orphelinats et de gamins des rues… vendant des bouquins, des bracelets, de l’artisanat (et remettant une belle commission aux « prêteurs »). Ces gamins n’ont pas la vie facile. Ils se déforment surement le dos avec ces 10-15 kg de livres sur l’épaule… ils en voient de toutes les couleurs avec des touristes qui les ignorent ou qui les évitent. C’est pas toujours facile de les voir dans la rue.
Et pourtant, ces enfants sont encore des enfants : ils adorent rire, jouer ! Avec un peu d’imagination, on les sort de leur mendicité déguisée ! On peut jouer avec eux, dessiner, blaguer.

Alors, on leur offre ces quelques minutes qui leur redonne leur sourire, qui leur redonne leur visage d’enfant. Ils apprennent l’anglais à l’orphelinat avec des volontaires des 4 coins du monde (travailler dans le tourisme est peut-être leur meilleure porte de sortie).

Un soir, une petite puce de 8 ans, 15 kg de livres sur l’épaule vient dans la salle de restaurant de notre guest-house. Tout de suite, on lui explique qu’on n’achètera pas de livres mais qu’on peut jouer ensemble. Elle nous regarde avec ses yeux, tout ronds :
– « Jouer ? »
– « Oui, jouer. Tu connais ce jeu ? » Je dessine un quadrillage et commence un rond-croix.
– « Oui, oui, je connais ! »
On fait quelques parties et on commence à dessiner : une maison canbodgienne sur pilotis, une maison française avec cheminée.
Elle a de très jolis ongles peints en bleu avec des fleurs roses et blanches.
– « Tu as de très jolis ongles ! »
– « Je les ai fais moi-même », fièrement.
– « Whaou, tu as beaucoup de talent ! »
– « … c’est quoi talent ? »
– « Talent, ça veut dire que c’est très très bien fait. Tu as vraiment beaucoup de talent. »
Voila, cette petite puce qui n’a pas beaucoup de chance dans la vie vient d’apprendre un nouveau mot en anglais. Et surtout, on peut voir dans ses yeux une belle lueur. Une lueur qui disait : peut-être que j’ai une chance après l’orphelinat… A moins que ce soit nous qui imaginons, qui espérons que cette lueur devienne réalité.

posted by vero at 12:32  

Cambodge, mardi 4 novembre 2008

Les temples d’Angkor, coeur de la civilisation khmère

Centre de la civilisation khmère, symbole national, les temples d’Angkor sont bien plus que des ruines. C’est une source de fierté nationale, un symbole d’unité, jadis (j’adore cette expression !) immense royaume s’étendant du sud de la Thaïlande au nord du Vietnam, avec pour capitale Angkor au Cambodge.
Du 9ème au 15ème siècle, cette civilisation prospère construit de nombreux monuments hindouistes et bouddhistes : le temple d’Angkor bien sûr, le monument le plus connu mais également de nombreux autres temples à la gloire de Shiva (le Baphûon), de Bouddha (le Bayon), en hommage aux anciens rois, en hommage aux familles des rois (Ta Prohm)…

Entre le 15ème et le 19ème siècle, personne n’entend plus parler du centre de l’empire khmer. C’est en 1861, début de la conquète de la Cochinchine par la France, qu’un explorateur (Henri Mouhot) va redécouvrir Angkor Wat. Explorateur fou, il mourra à Luang Prabang du paludisme ou de la fièvre jaune, l’un ou l’autre… ou les deux. Sa tombe se trouve à quelques kilomètres de Luang Prabang.

Pour nous, les temples d’Angkor sont avant tout synonyme d’architecture grandiose. Une perle dans la jungle.

On joue à Lara Croft dans le temple de Ta Prohm (c’est ici qu’a été tourné Tomb Raider !),

On se cache dans les racines des arbres centenaires,

On chante « I’m singing in the rain » d’un temple à l’autre (le temps n’est pas avec nous ce jour là !),

On embrasse les stautes au Bayon (ça porte bonheur !),

On rencontre des ingénieurs-artistes illuminés au Baphûon,

On se fait une petite sieste digestive au Phnom Bakeng (tout comme le gardien du temple !),

Enfin, pour le coucher du soleil, on découvre les cités d’or : le temple d’Angkor.

Très longue journée, de 6h du matin à 7h du soir… mais un enchantement absolu !

posted by vero at 12:31  

Cambodge, lundi 3 novembre 2008

Réalité cambodgienne

L’Histoire du pays est si dure… tant d’atrocités ne sont pas concevables ni imaginables. Et tout ça est encore si récent… Le Cambodge est un pays de survivants. Quelque soit son age, de près ou de loin, chaque cambodgien a vécu la guerre, les massacres, l’inhumain. Je parle bien sûr de la période Khmer Rouge, de Pol Pot et des guerres qui ont secoué la région du Mékong.

Dans les années 70, année de trouble dans la région, les Khmers Rouges (communistes) ont pris le pouvoir au Cambodge. Ils ont mis en place l’une des plus radicales et brutales restructurations de la société. Le but étant de transformer le pays en pays ultra-maoïste, ultra-agricole, conformément aux rêves révolutionnaire de Pol Pot. En débutant sa révolution, en avril 1975, Pol Pot efface le calendrier existant pour revenir à « l’an zéro ». A partir de cet instant, le pays n’existe plus sur la carte du monde. Il n’a plus aucun contact avec l’extérieur. Pendant les 3 ans, 8 mois et 21 jours du régime fanatique de Pol Pot (appelé ironiquement « Kampuchea démocratique »), on estime de 1,7 à 2 millions, le nombre d’éxecutions, soit un tiers de la population. Les gens ont été massivement déplacé des villes vers les campagnes, les familles séparées. Toute trace d’éducation, de savoir, de connaissance ou de désobéisance menait instantanément à la mort.
Les Arts, la litterature, la religion ont été aboli.
Pour ceux qui ont survécu, il restait à combattre les famines.

Les amis cambodgiens qu’on a rencontrés nous ont parlé, très ouvertement, de leur famille, de leur grand-père exécuté, de leur grand-mère pendant cette époque. C’est si récent.

Aujourd’hui, autour de Phnom Penh, un mémorial existe. Il est appelé « Killing fields » (les champs/camps de la mort). Nous n’y sommes pas allés. La seule idée de cette réalité nous a boulversé. Les petits coeurs fragiles n’en dormiront pas la nuit suivante…

Aujourd’hui, aucun procès, aucun jugement n’a eu lieu contre les responsables de ce génocide. Les plus anciens souhaitent un procès international, les nouvelles générations préfèrent utiliser l’argent de ce projet pour le développement du pays… une autre façon de tourner la page.

posted by vero at 12:30  

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